Les motivations

image Les motivations

Je me posais la question, quelle motivation première fournit l'émulation qui, nous incite à faire des études d'un certain type ou ne pas en faire du tout, devenir medecin ou pompiste, vouloir être seul ou rechercher ardemment un(e) partenaire ? Il y a peut être aussi de ces gens, qui ne sont motivés par rien d'autre que le laisser-aller et qui suivent un chemin qu'ils n'ont pas choisi.Ou d'autres encore qui connaissent leur parcours et s'en réjouissent mais qui finalement se fichent pas mal du point d'arrivée. Et on peut toujours imaginer (ce qui est déja plus fréquent) ces gens qui savent dès l'âge de 6 ans qu'ils seront pédiatre ou pompier, et qui sont tout à fait capable de justifier leur choix. Mais tout ceci ne répond pas à la question que je me pose, une question complexe en réalité, mais que n'importe qui jugerait futile tant la réponse elle, parait claire et logique.

"Je souhaite parceque je veux". Placée sur ce pied d'estale, la volonté toute puissante fait la fierté de la famille, et renforce l'idée que le désir (ou son absence) est le seul facteur de décision. En cherchant un peu je me suis dis qu'il existait, grossièrement, trois sortes de motivations :
-La premiere, c'est celle que tout à chacun méprise socialement et désire individuellement, l'argent. C'est le désir de pouvoir obtenir ou maintenir une qualité de vie suffisant à ses besoins, quelle qu'en soit la nature. C'est une motivation qui détache totalement le cheminement du résultat. Le parcours est vécu comme une conséquence inévitable de la finalité.
-La seconde,(et Dieu sait qu'elle est importante en France) c'est la famille. Ici on peut séparer en deux branches ayant mêmes origines les motivations; contenter un désir familial, voire parental, et celui de s'en séparer très nettement. Ici le cheminement n'est pas plus important que le résultat qui lui même importe peu en fait, il s'agit de synthétiser à travers soi des volontés extérieures et de les concrétiser, ou bien de faire strictement l'inverse et de chercher à déplaire ou à se distinguer.
-Enfin la dernière, celle que j'ai le plus de mal à concevoir mais qui fait un peu l'amalgame de toutes sortes d'envies et de désirs différents, c'est la curiosité. Pas de volonté réelle de faire de sa vie un palace, ni de jouer avec les nerfs de papa et maman, juste une curiosité dévorante qui engage l'individu sur un chemin aléatoire pour un résultat incertain. Autant dire que la balance peut pencher vers une découverte heureuse comme elle peut aussi faire l'inverse.

Je ne pense pas que ce soit l'ensemble des motivations, puisque j'ai fais l'impasse sur les terroristes, les dictateurs, les fanatiques, les femmes, les (oups)... Mais c'est une chose qui m'intrigue, que de savoir non pas ce que le-petit-Nicolas-veut-faire-quand-il-sera-plus-grand-il-est-mignon-il-a-sauté-une-classe-polytechnique-nianiania, mais de savoir pourquoi, si il existe vraiment une raison, et si la volonté à qui l'on prete de grands pouvoirs, pourrait avoir un petit fond d'authenticité.