@Prolyxis
Je suis Prolyxis, ou Joachim de mon vrai prénom. J'ai créé Morimori pour réunir certains des textes que j'ai écrit autrefois, lorsque j'étais encore un fringuant lycéen, puis étudiant.
Aujourd'hui, je continue d'écrire quand le temps me le permet, notamment certains de mes rêves, parce que la grandeur des rêves m'a toujours fasciné.
Né en 1984 en région parisienne, j'ai aimé lire très tôt, et des auteurs comme Boris Vian, Théophile Gautier ou encore Marcel Aymé ont marqué mon enfance de souvenirs imaginaires, développant mon goût pour la poésie, l'absurde et la littérature classique.
Cette enfance je l'ai également passée avec le Picsou de Don Rosa, Tintin, Boule et Bill, Gotlib et sa coccinelle, Asterix et tous leurs camarades venus du journal Pilote. Sans oublier, plus tard, ma découverte des manga, un plaisir que je garde parcimonieux.
Mes inspirations se sont enrichies au fil du temps par des auteurs étrangers, en particulier par le mouvement du réalisme magique. Jorge Luis Borges, Gabriel Garcia Márquez, Thomas Mann, Milan Kundera pour ne citer qu'eux.
1984, c'est aussi le roman dystopique qui m'a introduit à la science-fiction d'anticipation, ce genre littéraire à la frontière de l'histoire et du conte. Le meilleur des mondes d'Adous Huxley continue de faire référence dans mon imagination, à côté des ouvrages de Philip K. Dick pour ses dystopies hallucinées.
Impossible de faire l'impasse sur une de mes plus belles rencontre littéraire : le surréalisme. Nadja d'André Breton a métamorphosé mon rapport à l'écriture et au réel. De l'Amour fou je garderai le besoin de dissoudre les rêveries et les faits, une narration guidée par les symboles que l'on discerne à travers le hasard.
En dehors de l'écriture, je dessine un peu, sans prétention. J'ai pris goût il y a quelques années à la photographie, et je peins parfois, bien que je regrette de ne pas m'exercer plus souvent.
Le temps est une denrée rare, et je dois le partager avec mon métier de travailleur social, qui n'est pas moins passionnant que l'écriture, mais qui est un rappel constant au principe de réalité. Une opportunité pour le rêveur que je suis de garder les pieds sur terre.
Sur MoriMori, les histoires sont regroupées par thème sur la page principale, l'enfance, l'amour, l'absurde, les rêves... Toutes les histoires ne se valent pas, j'ai délibérement conservé des textes écrits il y a longtemps parce qu'ils font partie de ce que mon écriture devient. Certains récits sont drôles, d'autres beaucoup moins. Mais tous ont vocation a vous faire partager un peu de cette intimité qui est propre à celui qui écrit.