Des Jedi sur ton parking

image Des jedis sur ton parking

"Un temps le chaos plaire il peut,
rapide sangsue..."

Ce rêve en tout point inspiré de starwars commençait comme ça :
Au sein de notre peuple cohabitait deux clans, l'un tendant vers la force obscure, et l'autre dont j'étais le fils du chef, refusait de se servir de la force...

Ce n'était pas vraiment des sith, juste des jedi tentés par la facilité. Les tensions montaient, on commençait à parler d'une guerre probable, alors on a organisé un duel pour savoir quel clan devait régner sur l'autre, parce qu'il devenait évident que l'unité du peuple ne tiendrait plus très longtemps dans ces conditions.

Je devais me battre contre le fils de l'autre responsable, qui fut un temps mon meilleur ami, mais qui passé la période de l'enfance était devenu un jeune homme arrogant et jaloux. Pourtant, je l'aimais toujours. Lui par contre me détestait ouvertement.

Nous étions sur mon parking. C'est étrange, mais dans le cadre de ce rêve, les voitures garées avaient des allures de monstres surnaturels, parce que je ne m'attendais pas à les voir ici. Derrière moi une espèce de grand paravent, comme une coquille saint-jacques démesurément agrandie, enracinée, droite dans le bitume, et de couleur mauve. Dans la logique superficielle du rêve, cette structure me rappellait une sorte de mécanisme destiné à cacher les acteurs au théâtre, ou à permettre que leur texte leur soit soufflé. Evidemment il faut concevoir que le public ne voit du spectacle que le dos de la coquille, ce qui manque cruellement d'intérêt.

A travers un petit trou au milieu du coquillage, j'ai passé la tête pour parler à mon mentor. Je lui ai demandé comment faire. Il m'a répondu de le laisser utiliser la force, de le laisser s'épuiser. Alors nous y allons. J'allume mon sabre, lui le sien. On se dirige vers le fond du parking et on commence à se battre. Tout est chorégraphié, tout exalte le courage, c'est un combat de pure forme. Effectivement, comme mon maître l'avait dit, je sens qu'il essaye d'utiliser la force. Je résiste. Il envoie valser mon sabre plusieurs fois, et à chaque fois je parviens à le récupérer. Je sens que je ne suis pas aussi bon que lui.
Finalement je le touche, un peu comme à l'escrime, nos sabres ne nous font pas de véritables blessures et il y a un décompte des points. Seulement voilà pendant notre duel l'autre clan prévoyait de profiter de l'occasion pour attaquer le palais du gouvernement et prendre le pouvoir. Je le savais, je l'ai lu dans l'esprit de mon adversaire parce qu'il était en colère et que la colère rend prévisible.

Alors je l'ai attrapé, et là je le tenais par la gorge en lui disant "tu n'as pas honte ?!". Il souriait méchamment, comme pour me dire qu'il est trop tard de toute façon et que ma famille et les miens seraient réduit en esclavage, juste pour préserver leur héritage, c'est-à-dire la force. Alors que selon nous, la force n'appartient à personne en particulier. L'unité de notre peuple nous semble un héritage bien plus important.

Je vais pour le tuer, j'en ai envie, et soudainement, un homme à l'agonie arrive du fond du parking, le visage et une partie de ses vêtements brûlés. Il s'effondre. Je lâche mon adversaire et je cours vers lui mon ancien ami nous rejoint. On l'aide un peu, on lui demande ce qui lui est arrivé, et là, on se rend compte qu'un autre peuple, ennemi du notre, une armée d'androïdes, en a profité pour attaquer à ce moment précis, et en masse. Ils savaient pour notre duel, pour l'attaque surprise et leurs intentions sont claires, au vu des armes qu'ils amènent au front, c'est l'annihilation pure et simple.

Je monte sur un rocher, et du parking je vois la mer, le sable d'une presqu'île, et un chemin qui mène au loin, là où des millions de robots, des araignées géantes, des vaisseaux, des engins de toutes sortes, engloutissent la forêt qui se dressait à cet endroit, en avançant vers nous, à travers les flammes et les explosions de ceux des notres et de leurs véhicules, laissés en éclaireurs à la lisière du bois.

L'atmosphère s'allourdie subitement et nos préoccupations précédentes s'envolent, et de fait, je me dis instantanément, "je vais mourir". Nous retournons au parking à toute vitesse en hurlant que nous sommess piégés, que les robots avançent vers le village. L'alerte est donnée. Toutes nos dissensions s'effacent. Yoda ou un être de la même espèce, vient vers le père de mon adversaire, lui sert la main et lui donne une clé. Il lui dit :"un moment le chaos plaire il peut, mais... rapide sangsue...". Son adversaire sourit, fonce dans un couloir, avec la clé il ouvre un hangar. C'est là ou nous conservons nos armes celles qui n'utilisent pas la force ni nos aptitudes de jedi, parce qu'à ce moment précis nos adversaires y sont tout à fait insensibles. C'est une abilité qui est faite pour l'humanité pas pour des robots. Et comme ça, ça dépasse nos tensions à vouloir utiliser la force ou non.

Je rentre dans un véhicule avec d'autres jeunes gens, tous armés, et nous fonçons à travers les dunes vers la plage. Au dessus de moi, je vois yoda et le chef de l'autre clan en train de voler par dessus nos troupes, un sabre laser à la main, comme deux amis.